Combler les lacunes en matière de capacités grâce aux jeunes diplômé•e•s dans le domaine de la gouvernance foncière

Si de nombreux diplômées terminent leur cursus universitaire dans le secteur foncier, ils ne trouvent pas tous des postes pertinents au niveau de l’entrée. Dans le même temps, les parties prenantes des secteurs public et privé, ainsi que la société civile et le monde universitaire, ont du mal à trouver de jeunes professionnelles dotés des compétences requises.

Pour attirer l’attention sur ce problème et permettre des discussions sur les solutions possibles, NELGA et le programme GIZ-AU « Renforcer les capacités de conseil sur la gouvernance foncière en Afrique » (SLGA) ont organisé des dialogues multipartites au Botswana et au Sénégal. Les parties prenantes nationales et régionales ont discuté des problèmes qui se posent dans les pays respectifs et ont travaillé sur des actions concrètes qui peuvent être mises en œuvre dans leur propre domaine.

Des évaluations de la situation dans ces deux pays ont été réalisées pour servir de base à la discussion. Ces évaluations ont donné un aperçu de la situation des experts nécessaires, tant en termes de nombre que de qualifications, ainsi que des possibilités d’éducation et de formation offertes par les universités. Le rapport peut être consulté ci-dessous.

Au cours des dialogues multipartites, des défis ont été identifiés et des recommandations ont été formulées à l’intention des différents groupes de parties prenantes. Malgré les différences sociétales, économiques, historiques et géographiques entre les pays, certains domaines d’action sont similaires entre eux les suivantes :

  • Pour réduire et combler le fossé entre les compétences requises par les employeurs et les connaissances et compétences acquises par les diplômées des universités, une coopération plus étroite entre ces acteurs est nécessaire.
  • Les universités doivent revoir régulièrement les programmes d’études avec la participation des organisations d’employeurs des secteurs public et privé, tout en permettant et en encourageant les possibilités d’acquérir une expérience pratique.
  • Le gouvernement joue un rôle clé dans la création d’un environnement favorable pour toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des universités, des autorités locales ou du secteur privé.

Pour obtenir des informations plus détaillées sur les recommandations et lire le rapport complet des évaluations et dialogues multipartites au Senegal, clique ici.